Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du lundi 19 novembre 2001

Le Conseil national de la consommation (CNC) définit le vocabulaire de l'euro

Le Conseil national de la consommation (CNC) a rendu à l'unanimité des deux collèges, fin octobre, son avis n° 14 relatif au vocabulaire de l'euro. Ce quatorzième avis vise essentiellement le contenu de la communication. En effet, les différentes actions de sensibilisation et de communication ne vont pas manquer de s'intensifier au fur et à mesure qu'approche l'échéance du passage définitif à l'euro. Provenant d'acteurs très divers (administrations, professionnels, associations…), elles doivent comporter un "langage commun" afin d'assurer une cohérence des messages et une bonne compréhension de la part des publics concernés. C'est ainsi, notamment, que : - le "Passage définitif à l'euro", le 31 décembre 2001 à minuit, rend compte de l'achèvement d'un processus qui a commencé dès le 1er janvier 1999 et de l'aspect éminemment dynamique de l'échéance du 1er janvier 2002 avec l'introduction des pièces et billets en euros ; - la "Période de retrait du franc", pour désigner celle allant du 1er janvier au 17 février 2002 minuit. Cette expression traduit l'objectif matériel poursuivi durant cette période, qui est d'obtenir concrètement l'assèchement du franc fiduciaire ; le CNC demande que soit évitée l'expression de double circulation qui donne une image erronée. La notion d'"euro majeur" correspond au double affichage ou étiquetage des prix présentant les prix en euros de façon plus visible que les prix en francs (taille des caractères, polices ou couleurs utilisées). Différente est la notion de "prix déterminés en euros", qui implique l'utilisation de l'euro comme unité monétaire de référence pour l'élaboration du prix (ce que traduit également l'expression "euro vers franc" utilisée dans l'avis n°13 du CNC). La conversion en francs ne génère, de ce fait, aucun écart d'arrondi. Les écarts d'arrondis sont la conséquence mathématique des conversions successives des francs en euros, puis des euros en francs. Exemple : 100 F = 15,24 euros mais 15,24 euros = 99,97 francs. Ces écarts, inévitables, ne peuvent donner lieu à aucune contestation si les règles de conversion et d'arrondis ont été respectées. Ils sont en outre nécessairement limités puisqu'ils ne peuvent, mathématiquement, excéder 3 centimes de franc par opération. c=http://www.domaincld.com/

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